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Rachid Fodil sera libre dans quatre mois (rectifié et actualisé)

« La cour de M’sila a commandé Rachid Fodil à une année de prison ferme, assure l’avocat de Rachid Fodil, Me Amirouche Bakouri, à sa sortie de la cour de M’sila, joint par téléphone.  Quant à son voisin, Hichem Daif, il a pris une peine de six mois de prison ferme. »  La nouvelle  a fait ravir les deux avocats de Rachid Fodil ainsi que le bureau de la LADDH qui ne cachent plus leur joie depuis l’annonce du verdict ce matin.Pour cause, Rachid Fodil sera donc libéré dans deux mois.  Quant à son voisin, Hichem, « il pourra rentrer chez lui à partir de ce soir », explique Amroune Layachi de la Laddh M’sila, joint par téléphone . Accusés tous les deux d' »atteinte aux préceptes de l’islam », Rachid a, pour rappel, été condamné par le tribunal de Sidi Aissa à « 5 ans de prison ferme ». Son voisin lui,  s’est vu infligé, par la même instance, une peine de « 3 ans de prison ferme ».

Le bureau de la Laddh à M’sila « a condamné, Dans un communiqué rendu public cet après-midi, l’arbitraire qui semble être, selon elle, être le fil conducteur dans les décisions de justice et dans l’atteinte à la liberté d’expression et demande au ministre de la justice de respecter cette dernière qui représente la clé d’un État de droit »

Meziane Abane

Amazday_n_Qum : Akken ma nella i lmend n weḥraz n yeksaben n Tubeṛ n 88

Ur yeǧǧi ara udabu ḍḍbayeɛ-nnes timesbaṭliyin yernu yerna iɛedda i tlisa deg ljuṛ d weḥmaqnnes.
Atɛeddi ɣef tlelliyin timegdayin ayɣef yefka weɣref adzayri azal ɣlayen, yuɣal yettili-d s
waṭas yernu tessagad tegnit am ta. Imi ay fernen ad sqedcen amḥaq deg leḥkem, bɣan
yemḍebbren ad fken tiyitiwin d tiqesḥanin i tallunin n tlelli drusen ay d-yeqqimen deg tmurt,
yernu yella-d, i tikkelt niḍen wetɛeddi ɣef yeksaben imegdayen ay d-kksen Yidzayriyen seg
Tubeṛ n 1988, deffir acḥal n yiseggasen n yimenɣi amerẓagu.
Leqwanin ineɣɣen tilelli ay yellan yagi, d wid ay la d-ssewjaden, la xennqen amussu n
tiddukliwin, zemren ad swaɣen tuggta tasertant d yenmula (ay yellan yagi deg tegnit
taweɛṛant), zemren ad swaɣen izerfan inmettiyen d yidamsanen. Acewwel n yimeɣnasen s
webrid n ccṛeɛ, ladɣa wid n wenẓul, d wid ay la yekkaten ɣef yizerfan n wemdan, d ayen ay dyesskanayen
tamuɣli n udabu-a yellan deg tezɣint…
Tamsalt n terga n tliẓri n KBC d amedya seg gar wiyaḍ ay d-yesskanayen aya. Aḥbas uɛḍil n
unemhal-nnes amatu, Mehdi Benaissa, anemhal-nnes n ufares, Riad Hartouf, d tnemhaltnnes
ɣer yidis n weɣlif n yedles, Nora Nedjai, d ṛṛay ur yettwaqbalen yernu nessiẓir-it s ljehd.
Amazday n Qum yeggar-d tiɣri i yiɣermanen d tɣermanin akken ad wliwlen deg waṭas yid-sen
i lmend:
– N ussuter n weslelli, war leɛḍil, n 3-a n yimeḥbas, Mehdi Benaissa, Riad Hartouf d
Nora Nedjai, ay yettwaḥebsen deg lbaṭel, am wakken ara yeḥbes ucaṛeɛ-nsen.
– N uḥuddu n yizerfan d tiddukliwin timegdayin.
– N temsetlelt turmidt yal tikkelt aydeg d-tettili tuggza ɣef kra n tlelli neɣ yal tikkelt
aydeg aɣerman ttwakksen-as yizerfan-nnes deg lbaṭel.
Ldzayer Tamaneɣt, 03 Yulyu 2016
Les initiateurs :
ADDAD Hakim- Militant politique
AYACHI H’mida – Journaliste
GUETTAL Nassima – Militante des droits de l’Homme
LARABI Samir – Journaliste
BESKRI Yasmine – Ingénieur
LABTER Amine – Dessinateur de presse
HERBANE Fatiha – Militante associative
MOKRANI Djalal – Militant associatif
ABANE Meziane – Journaliste
BOUCHERGUINE Adel – Journaliste
OUALI Hacen – Journaliste
SEMAOUNE Nassim – Journaliste
BOUBKEUR Nabil – Documentariste
SABEUR CHERIF Younes – Militant politique
DJABRI Mehdi – Militant politique
KADI Mohamed – Militant associatif

حركة_قم: كلنا من أجل الحفاظ على مكاسب أكتوبر

لم يتخل النظام الحاكم عن طبيعته االاستبدادية وها هو من جديد يقدم على تجاوز خطوط أخرى في منتهى الخطورة والتعسف.
إن المساس بالحريات الديموقراطية التي دفع في سبيلها الجزائريات .والجزائريين الثمن غاليا بات أمرا مكررا يدعو للقلق ،ويظهر ذلك جليا في سلوكات صناع القرار الذين
أصبحوا يعتمدون القمع كأسلوب في الحكم بطريقة منهجية لتوجيه ضربات قاسية ضد فضاءات الحرية المتبقية ،إنهم بهذا يقدمون مرة أخرى على إنتهاك المكاسب الديموقراطية التي إنتزعها الجزائريون في أكتوبر 88 بعد نضال مرير.
إن حزمة القوانين المجحفة سواء تلك التي صدرت مؤخرا أو التي هي قيد اإلعداد ال تزيد اال في خنق الحركة الجمعوية وتهديد التعددية السياسية والنقابية التي هي األخرى تواجه صعوبات جمة ،وأيضا الطعن في الحقوق اإلجتماعية واإلقتصادية، وتكشف المضايقات القضائية التي يتعرض لها الناشطون والمناضلون لسيما في الجنوب،والتهديدات التي تطال المدافعين عن حقوق اإلنسان عن الصورة
الحقيقية لنظام متأزم.
إن ما تعرضت إليه قناة الخبر من إجحاف هو مثال من عديد االمثلة التي تعبر عن هذا االنسداد،والتأزم وعلى هذا فاننا نعتبر أن إيداع كل من مدير قناة الخبر مهدي بن عيسى ومدير االنتاج رياض حرتوف و نورة نجاي مديرة بوزارة الثقافة رهن الحبس االحتياطي قرارا جائرا وغير مقبول نندد به بشدة.
نحن أعضاء حركة « قم » ندعو المواطنات والمواطنين للتجند الشامل من أجل:
– اإلفراج الفوري عن السجناء الثالثة – مهدي بن عيسى، رياض حرتوف ،ونورة نجاي- الذين زج بهم
في السجن ظلما،مع تشديدنا على وقف كل المتابعات القضائية .
– الدفاع دون هوادة عن الحقوق والحريات الديموقراطية.
– التضامن الفعال كلما تعرضت حريات المواطنات والمواطنين للتهديد وحقوقهم للتعسف.
الجزائر في 3 جويلية 2016
Les initiateurs :
ADDAD Hakim- Militant politique
AYACHI H’mida – Journaliste
GUETTAL Nassima – Militante des droits de l’Homme
LARABI Samir – Journaliste
BESKRI Yasmine – Ingénieur
LABTER Amine – Dessinateur de presse
HERBANE Fatiha – Militante associative
MOKRANI Djalal – Militant associatif
ABANE Meziane – Journaliste
BOUCHERGUINE Adel – Journaliste
OUALI Hacen – Journaliste
SEMAOUNE Nassim – Journaliste
BOUBKEUR Nabil – Documentariste
SABEUR CHERIF Younes – Militant politique
DJABRI Mehdi – Militant politique
KADI Mohamed – Militant associatif

Déclaration intégrale du collectif Qûm

Fidèle à sa nature autoritaire, le pouvoir franchi un nouveau cap dans l’arbitraire. Les atteintes aux libertés démocratiques chèrement acquises, se multiplient dangereusement. Erigeant la répression en mode de gouvernance, les tenants du pouvoir s’emploient systématiquement à porter des coups durs aux rares espaces de libertés. Les acquis démocratiques d’octobre 1988 arrachés de hautes luttes sont encore une fois bafoués.

Les lois liberticides – existantes et en préparation – étouffent le mouvement associatif, menacent le pluralisme politique et syndical déjà mis en difficulté, remettent en cause les droits sociaux et économiques. Le harcèlement judiciaire contre les militants notamment ceux du Sud et contre les défenseurs des droits humains confirment la logique d’un pouvoir en crise. .
L’épisode de la chaîne de télévision KBC en est la énième démonstration. La mise sous mandat de dépôt de son directeur général Mehdi Benaissa, de son directeur de production Riad Hartouf et de la directrice au ministère de la culture Nora Nedjai est une décision inacceptable que nous condamnons fermement.
Le Collectif Qum a appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser massivement
pour:
– Exiger la libération immédiate des trois détenus, Mehdi Benaissa, Riad Hartouf et Nora Nedjaï injustement incarcérés et la cessation des poursuites judiciaires.
– La défense des droits et libertés démocratiques.
– La solidarité active à chaque fois que la liberté est menacée ou qu’un citoyen ou citoyenne est injustement privé(e) de ses droits.
Alger le 03 juillet 2016
Les initiateurs :
ADDAD Hakim- Militant politique
AYACHI H’mida – Journaliste
GUETTAL Nassima – Militante des droits de l’Homme
LARABI Samir – Journaliste
BESKRI Yasmine – Ingénieur
LABTER Amine – Dessinateur de presse
HERBANE Fatiha – Militante associative
MOKRANI Djalal -Militant associatif
ABANE Meziane – Journaliste
BOUCHERGUINE Adel – Journaliste
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BOUBKEUR Nabil – Documentariste
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Constantine, capitale de la culture arabe « Partir » ou « Rester » / Hichem Zoheïr Achi Adjoint au département Communication

Pour sauver « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 »

Malgré un programme qui, dans l’ensemble, survole la ville, beaucoup ont accepté d’entrer au Comité exécutif pour allumer une bougie plutôt que de maudire l’obscurité. Entre autres actions, j’y ai proposé maintes choses pour pénétrer la culture de la ville et aller à la rencontre de ceux qui la font tous les jours, en amont des salles de spectacles. En vain, car ceux qui ont le vent en poupe préfèrent faire la fête dans Constantine et oublier les Constantinois. Une partie de l’opinion publique croit que le problème vient du département Communication de la manifestation. Or, il n’en est rien.

M’exprimant en mon nom personnel, je tiens à faire savoir que le département Communication ne reçoit que des bribes d’informations, le plus souvent tardives et inexactes, et ce n’est pas faute de les chercher. Sans compter les changements de dernière minute qu’on omet soigneusement de lui dire. Pis, alors que le département est censé informer, il apprend les informations concernant ses activités par la presse, voire dans la rue. D’ailleurs, le jeudi 16 avril 2015, le chef de département, Mohamed Kamel Belkacem, a jeté l’éponge et annoncé sa démission.

Une poignée de personnes, au Comité exécutif, ont fait une OPA sur la ville et sur sa culture. Ils disent « tout va bien » au ministère que je n’ai malheureusement pas le moyen d’alerter. Il appartient aux Constantinois et aux Algériens de se positionner par rapport à cette situation. Les Constantinois, tout spécialement, doivent comprendre que, s’ils restent silencieux, l’OPA continuera. Moi, je suis partagé entre partir pour ne pas cautionner et rester pour aider autant que possible. Pour trancher, c’est à vous tous que je m’en remets. Partagez ce texte et commentez-le, en écrivant simplement « Partir » ou « Rester ». La ville et le pays étant au dessus des intérêts personnels, j’assume d’ores et déjà tout reproche qu’on pourrait me faire au nom de la confidentialité. Je vous fais confiance et que Dieu nous vienne en aide.

Hichem Zoheïr Achi
Adjoint au département Communication

Constantine, capitale de la culture arabe : Lettre d’un Constantinois / Noureddine Nesrouche Journaliste à El Watan

AUCUNE EXCUSE

Ce serait mentir que de dire que je n’ai pas senti un pincement de bonheur à l’annonce du choix de Constantine pour accueillir l’événement 2015. Comme beaucoup de Constantinois, j’ai choisi de voir le bon côté des choses, en me disant que nous avions attendu trop longtemps, que nous avions été oubliés et marginalisés par le pouvoir jacobin et rancunier et qu’il était l’heure pour que cesse cet ostracisme et que Constantine soit enfin redressée. Mais une fois n’est pas coutume, la déception s’est vite installée en moi. Il y avait aux commandes de cette gigantesque entreprise les mêmes noms avec les mêmes méthodes et les mêmes objectifs inavoués, vils et pernicieux.
Des hommes venus faire de Constantine un nouveau prétexte pour un nouveau hold-up. Ce à quoi s’ajoute le déficit local en capacité managériale, conséquence de la marginalisation des compétences réfractaires au chant des sirènes et leur remplacement par une clientèle dont l’ascension est redevable aux liens du sang et à la corruption. Le résultat est affligeant et j’en ai vu de toutes les couleurs.
J’ai vu la gabegie et la prédation à l’échelle industrielle. Passe-droits, délits d’initiés et malversations en veux-tu en voilà. J’ai vu aussi des bulldozers, sous les ordres du wali, marcher chaque jour sur les parchemins sacrés de notre identité. Des marteaux-piqueurs traversant la chair de notre mémoire et en abuser tel des éléphants dans des magasins de porcelaine.
J’ai vu un homme trahi, expulsé de chez lui parce qu’il vendait des livres jugés subversifs par l’apparatchik local de la culture. Ah, ce clown qui prolonge 15 années de domination d’une famille pour qui le temps s’est arrêté il y a trop longtemps.
J’ai vu des hommes (et des femmes aussi) courir à la soupe, se marcher dessus et se faire insulter insensiblement. J’ai vu d’autres refuser la soupe et, désespérés de voir leur ville violée, se sont opposés avec dignité au crime. Merci Ahmed, merci Noureddine, merci à tous ceux et celles, anonymes, qui ont refusé de se taire et d’accepter l’humiliation par les miettes de la rente.
J’ai vu enfin le kitsch et la quincaillerie placés en guise de joaillerie par des ruraux paternalistes et autoritaires qui nous regardent d’en haut et prennent leurs bouffonneries pour du génie.
Et j’ai entendu – et comme moi vous l’avez entendu – l’hymne officiel : tout ira bien au pays de Ben Badis, chanté par des maîtres propagandistes, les uns candides, les autres calculateurs. 2015 passera inexorablement, les nouvelles blessures cicatriseront ou pas.
Mais aucune excuse ne peut justifier la trahison de Constantine.

Un fervent militant de toutes les causes en prison à Laghouat / Dz Wall

Non ne partez pas , n’ayez pas peur je ne suis pas un terroriste !!!

Moi c’est Belkacem Khencha , un Algérien comme tous les Algériens , enfin pas tous ..certains privilégiés tirent beaucoup plus d’avantages de leur Algerianité , pas moi .
Ne me jugez pas à ma barbe , je ne suis pas un djihadiste , je ne suis pas un intégriste , je ne suis pas un obscurantiste , je ne suis pas un Islamiste , je ne revendique pas un état , je ne méprise pas la femme , je respecte la différence , je ne suis ni Mohamed ni Kouachi ni Charlie ni Raef ni Sidi Zekri !!
Je suis juste un Algérien modeste qui sera jugé demain Mercredi à Laghouat .
Je n’ai tué personne , je n’ai pas violé , je n’ai pas volé , je n’ai pas vidé les caisses de l’état , je n’ai pas conspiré , j’ai juste marché pour les droits des chômeurs comme moi.
Je ne réclame pas ma part du pétrole , je ne veux pas de rentes , je ne veux pas de prêts bancaires fictifs , je ne veux pas d’aumône.
Je veux juste du travail , gagner ma vie à la sueur de mon front et préserver ma dignité.
Je suis Belkacem Khencha militant pour les droits des chômeurs en Algérie ; l’habit ne fait pas le moine et la barbe ne fait pas le djihadiste .

T.A

Lire l’article à partir de la source

Marche de Dimanche à Paris / Charlie Hebdo

Quelle arnaque !!! Ramtane Lamamra notre cher ministre des affaires étrangères en mode manifestant pour défendre la liberté d’expression à Paris !!!! Combien de manifestations ont été réprimées en Algérie et combien de militants, activistes ont été emprisonnés et dont le droit à la liberté d’expression a été complétement bafoué ? La manif de Paris est bel et bien un geste fort contre les extrémistes, les islamistes terroristes, un geste fort pour dire que l’humanité ne se taira pas devant ces fanatiques mais s’en est aussi, une manif où participent des dictateurs, des sanguinaires à l’image de Netanyahou et des ennemies de la démocratie et des libertés. Le Qatar finance le PSG mais AUSSI les terroristes.

Meziane Abane

Affaire Kamel Daoud : le retour au point Zéro / par Meziane Abane

«Hamadache n’est pas un Imam. Il était au FIS, un islamiste qui double d’effort pour s’imposer, aujourd’hui, comme seul leader islamiste en Algérie !» Résumons un peu la situation et posons les bonnes questions. Kamel Daoud a écrit un livre (Meursault, contre-enquête). Un livre qui lui a valu des prix. Son nom a fait La Une de plusieurs journaux algériens et étrangers, plusieurs émissions télés dont celle de Ruquier et son livre à a été traduit en 15 langues, ce qui devrait être un honneur pour les algériens (nes) que nous sommes. Intellectuel, journaliste et chroniqueur, Kamel constitue un exemple de réussite, une étoile montante qui ose poser des questions pertinentes même provocantes parfois, un progressiste que j’estime énormément.

Barbe-Style

Hamadache est un islamiste mais pas Imam. Il est dangereux certes car il a le courage de dire exactement ce qu’il pense, comme par exemple : demander à ses maitres de condamner à mort un écrivain, de proférer des Fatwa contre les progressistes et les laïcs et de lyncher publiquement celui qu’il veut et où il veut, ce que j’appelle «la vraie liberté d’expression !». Le courage, est aussi une caractéristique de notre ami Kamel qui l’a prouvé à maintes reprises en évoquant des sujet tabous que j’appelle «les non dits dans un pays où on fait tout», notamment le sex, la religion, l’identité etc… La différence entre les deux est que le premier est un obscurantiste, un islamiste qui fait de l’apologie au terrorisme au su et au vu de tout le monde sans qu’il ne soit aucunement inquiété ni par la justice, ni par la presse ou même pas par les autorités et je n’en parle pas de ceux qui partagent son idéologie (les islamistes). Le deuxième est un éclairé, un intellectuel qui use de sa plume pour faire avancé les choses dans un pays qui ne cesse de reculer. Donc, deux cas opposés qui n’ont aucun point commun qui pourrait constituer un élément de comparaison, ce qui me fait comprendre que le sujet est tout autre et que nous sommes entrain de s’éloigner de l’essentiel de la question.

Retour au point Zéro

N’avons nous pas remarqué depuis quelques semaines cette montée inquiétante de l’islamisme qui n’ont, non seulement des mosquées comme fiefs comme c’était le cas dans les années 1990, mais aussi des journaux et des plateaux télés où ils s’expriment librement ? Leurs moyens de communication, contrairement à ce qu’ils étaient au passé, sont aujourd’hui améliorés même sophistiqués notamment avec l’usage de Youtube et des réseaux sociaux. L’AQMI est toujours active. Jund Al Khilafa (Daesh) a chois comme fief la Kabylie. Le mouvement des enfants du sud est toujours en forme avec ces deux ailes. Le terrorisme islamiste continu à faire des victimes à l’Est comme à l’Ouest du pays et pour rassurer la population, c’est M. le terroriste, Madani Mezrag, qui prend la parole pour nous rappeler encore une fois sa sauvagerie avec un ton élevé défiant même Ouyahia, pour nous dire que c’est nous qui sommes trompé sur son compte car l’AIS fait apparemment exception ! «L’AIS joui toujours de ses droits civiques et politiques. L’université d’été organisée récemment à Jijel ne constitue pas une première car d’autres rencontres ont bel et bien eu lieu auparavant», insiste-t-il sur le plateau d’EchouroukNews.

Ma3labalnache !

A le voir parlé, j’ai eu l’impression que c’est lui-même qui était étonné de notre étonnement !!!! M. le terroriste nous a même «gentiment» informé de l’existence d’un décret présidentiel qui a amnistié son Armée Islamique du Salut et qui a garanti les droits civiques et politiques de chacun de ses membres. Waww ! Un grand Bravo à Maître Azzi, le chef de l’œuvre de la charte de la paix et de la réconciliation nationale, qui nous cesse de répéter que c’est Fakhamatouhou qui a réussi, de par son projet, à vaincre le terrorisme et a instauré la paix dans notre pays !! Alors, si je pars de ce raisonnement, c’est, donc, Fakhamatouhou qui leur a donné le feu-vert de revenir sur la scène, puisque c’est lui qui donne et c’est lui qui reprend ! Et puis, Maître Azzi a été lui-même le chef de l’œuvre, «ne serait-t-il encore lui qui a été mandaté encore une fois pour veiller à la mise en place de cette décision ?» La raison pour laquelle, je demande publiquement à Kada Benamar, l’animateur de l’émission-débat (Houna Al Djazair) sur EchouroukNews, d’inviter «gentiment» et dans le cadre de «la varie liberté d’expression !», M. le terroriste, Madani Mezrag, débattre avec Maître Azzi sur la «réussite» du grand projet de Fakhamatouhou, la charte pour la paix et la réconciliation nationale et de ce fameux décret présidentiel qui a amnistié l’AIS.

Kifache ?  

Tous les partis islamistes existants sont anticonstitutionnels d’après l’art-42 de la constitution algérienne : «Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale.» Tous les Fatwa qui sont entrain d’être prêchées, y compris par les Chemsou et consort, sont contraire aux lois de la république régie par une législation en vigueur. On ne peut donner une Fatwa quand on sait qu’il existe éminemment des lois comme la constitution, le code civile ou le code pénal qui organisent le quotidien des algériens et qui assurent la vie commune des membres d’une communauté. Tous les islamistes notamment, les terroristes, qui s’expriment dans la presse ou dans les différentes télés font apologie au terrorisme sans qu’ils ne soient jamais inquiétés par la justice, pendant que des démocrates et progressistes qui militent pour le changement passent leur quotidiens à séjourner d’un commissariat à un autre. N’est-il pas le rôle de la nouvelle division de la DGSN en l’occurrence, la division de la cybercriminalité, de soulever le dossier des islamistes qui activent sur les réseaux sociaux et qui font publiquement appel à l’Etat Islamique en Algérie ?

Yaw Faqou !

Après 37 ans de règne des militaires qui ont empêché l’Algérie, par la dictature, de s’émanciper et les algériens (nes) de vivre dans la diversité, la liberté et la démocratie, Bouteflika et son entourage sont arrivés pour instaurer l’intolérance, le clientélisme, le vol, l’anarchie et la clochardisation du peuple algérien, dont pour une partie, par l’encouragement de l’islamisme en Algérie. L’islamisme est aujourd’hui, comme c’était le cas dans les années 90, «libéré» pour ne pas dire «toléré» pour mener à l’échec, le projet démocratique après l’ouverture. Il est aujourd’hui ici pour empêcher les algériens de rêver et d’espérer un avenir meilleur. Sa mission est de nous faire peur et de nous pousser à choisir entre l’obscurantisme et la dictature ? Moi, je dis non aux deux car je suis pour la double rupture. Ni l’un ni l’autre, car je suis pour le projet démocratique, ce qui n’est pas le cas, malheureusement, de certains partis que je considère de la famille démocratique qui pensent pouvoir faire pression sur le pouvoir en s’alliant aux ennemie d’hier ! Kamel Daoud n’est ni le premier ni le dernier. D’autres ont payé le prix en offrant leur vie. Protégeons et défendons nos idéaux et ceux qui les portent. Quand aux initiatives politiques qui ne se forment pas dans le cadre de leurs propres projets politiques seront surement vouées à l’échec comme l’expérience nous l’a montré à maintes reprises. C’est de l’Algérie qu’il s’agit, de nous et de l’avenir des futures générations. De plus, quel model de société voudrions-nous construire ? Pour quelle Algérie et pour quel Algérien (ne)?, telles sont les questions pour lesquelles le pouvoir, les militaires et la classe politique de notre pays doivent absolument répondre. Courage Kamel, tu as tout mon soutien et celui de beaucoup d’autres. La question est d’ordre politique et dépasse le stade dont elle est posée actuellement . Sache une chose, tu n’es pas seul dans le combat que tu mènes car il est aussi mien.

Meziane Abane

La déclaration du Bureau national du MDS suite au décès d’Ebossé, joueur de la JSK :

Justice pour Ebossé !

Le peuple algérien a exprimé sa douleur et sa honte suite à la mort du joueur camerounais, Albert Ebossé, tué par un jet de pierre lors du dernier match de la JSK. Le pouvoir s’est montré incapable de tirer des conclusions évidentes et arrêter le phénomène de la violence dans nos stades. Il y avait pourtant de graves signes avant-coureurs, à l’exemple de l’arrêt du match amical contre la Roumanie, et d’autres incidents qui se sont produits l’an passé. 

L’origine profonde de ce décès dramatique est à chercher dans la perte de valeurs et du sens même de la vie. C’est une des conséquences de la politique d’amnistie du terrorisme islamiste qui a abouti à banaliser l’usage de la violence, au moment même où le sport connaissait une autre dérive : sa marchandisation au profit des forces de l’argent qui constituent un soutien du système politique. Tout cela sur fond de désengagement de l’Etat qui ne protège plus les citoyens, qui les abandonne aux seuls rapports de force dans tous les domaines de la vie sociale, au marché, quand ils veulent stationner ou aller à la plage…

Dans ce contexte, aucune sphère n’a échappé à la volonté d’instrumentalisation. Le contrôle des clubs de football et de leurs supporters est devenu un enjeu et le pouvoir n’a pas manqué de faire pression sur les directions des clubs, pour se les soumettre, en tirant profit du désordre, de la frustration et de la violence. Pour atteindre cet objectif, sur fond de crise économique et sociale, le pouvoir s’est appuyé sur une jeunesse en déshérence, écrasée par le sentiment de l’échec assuré. Une forme de chauvinisme est ainsi alimentée, qui si elle ne permet pas à la jeunesse de retrouver l’estime de soi, donne au pouvoir le moyen d’exploiter le mécontentement, de diriger la colère et de renforcer son contrôle politique de l’espace public. Il doit se ressaisir.

 Au-delà des mesures à prendre pour assainir le football, développer l’éducation civique et redonner confiance à la jeunesse, la mesure essentielle consiste à mette à jour la vérité et rendre justice à Ebossé. Il faut donc établir les responsabilités précises dans cette tragique dérive du football national, en rejetant les amalgames et les tentatives de diversions de ceux qui se précipitent à fournir des explications sur les circonstances ou à désigner des coupables. Ils justifient la violence et révèlent à quel point ils se sentent, eux-mêmes, forts de leurs soutiens politiques et combien ils agissent avec un souci politique. 

Le recul de la violence ne peut se faire sans un projet qui donne de l’espoir aux jeunes, et cela ne dépendra pas uniquement des dirigeants directement impliqués dans la gestion du football. C’est dans une démocratie basée sur un Etat de droit et avec la relance de l’emploi que nous pourrons assurer une meilleure intégration de tous les pans de notre société. C’est dans ce cadre que les algériennes et les algériens pourront s’épanouir et que le sport pourra leur offrir des joies saines. C’est possible et le bonheur procuré par la très belle prestation de l’équipe nationale en coupe du monde de football n’est qu’un avant-goût de ce que peut encore nous apporter le sport.

Le Bureau national

Alger, le 26 août 2014